7 Avril 2009
... eh bien pas grand chose en vérité !
Mort aux cons (Carl Aderhold) : D'abord par accident, puis systématiquement, le
narrateur commence à supprimer ceux qui lui pourrissent la vie. Il décide rapidement d'en faire un véritable système de pensée et il se met à tuer tous les cons qui l'entourent. Il nous raconte
dans ce "manifeste" la progression de son combat. Tout le monde y passe : le gardien de square, la concierge, le propriétaire de pitt-bull, etc. Problème : on est toujours le con de quelqu'un
d'autre !
Ce roman est très marrant, même si j'ai trouvé qu'il démarre un peu lentement et qu'il comporte quelques longueurs.
Désert (JMG. Le Clézio) : Je voulais lire du prix Nobel de littérature, j'ai été
servie ! J'imagine qu'on lit ce genre de bouquin pour la beauté de l'écriture, mais moi les romans à l'écriture trop travaillée ça me gave rapidement. Et puis je n'ai pas réussi du tout à
m'immerger dans l'histoire que je trouve bancale, ni à m'attacher aux personnages.
J'avais lu que Le Clézio a été influencé par les cultures améridiennes et que ses romans "font une large part à l’onirisme et au mythe" (merci Wikipedia)... Eh bien si je veux lire du roman
"ethnique" ou "primitif", je retournerai plutôt vers un bon Jorn
Riel.